Quand l'innovation transforme votre Safari
Sommaire
- Drones et surveillance aérienne pour simplifier les safaris
- Surveillance grâce au tracking GPS et aux puces RFID
- Vigilife et l’ADN environnemental
- La technologie au service des observations de safari
- Les progrès constants du monde de l’image
- Des applications mobiles et guides de safari virtuels
- Safaris en réalité virtuelle, bientôt disponibles !
- La présence des safaris sur le net
Les safaris, qui sont des séjours emplis de nature et d’authenticité peuvent aussi être améliorés par l'innovation technologique. Les progrès techniques de ces 30 dernières années ont apporté des changements significatifs dans le monde des safaris, pour les autorités, les responsables, les entreprises, les associations et le grand public.
Les mots « innovations » et « technologie » peuvent sembler bien éloignés de l’image que l’on se fait des séjours de safari en Afrique. Les voyageurs sont à la recherche de simplicité, d’harmonie à la nature et même parfois de déconnexion totale. Pourtant, elle peut réellement servir votre safari !
Dans l’univers authentique des safaris, l’innovation est un symbole de progrès et d’efficacité. Elle améliore à la fois la sécurité, l'accessibilité et la manière dont nous pouvons interagir avec la nature.
Voici quelques exemples de progrès technologiques qui ont permis de transformer l’expérience des amateurs de safari et de sécuriser la vie des animaux sauvages, sans jamais nuire à leur environnement.
Drones et surveillance aérienne pour simplifier les safaris
De plus en plus de drones sont utilisés pour la surveillance aérienne des zones de safari. Dans les parcs et réserves d’Afrique, les drones permettent aux gestionnaires des parcs et réserves de veiller sur les différents animaux sauvages, quelles que soient leurs tailles.
Les drones utilisés sont légers mais toujours équipés de caméra et d’appareils photo haute définition. Grâce à leurs données, les gardiens des parcs et réserves peuvent faire le point sur les déplacements des animaux mais aussi identifier les menaces potentielles, pour mieux les protéger. Une clôture endommagée, une intrusion, un animal blessé… Les équipes peuvent agir rapidement et efficacement.
Les drones permettent aussi de faire le point sur l’état des routes des parcs naturels sans avoir besoin de toutes les parcourir. Cette surveillance est très pratique après les épisodes de pluie ou lorsqu’une route est coupée par la chute de pierres ou d’arbres dans les plaines boisées. Les vues aériennes permettent de gagner du temps et de sécuriser les infrastructures.
Enfin, les drones peuvent être utilisés par les équipes des parcs nationaux et des réserves privées pour fournir des vues aériennes spectaculaires de cette nature sauvage. Elles offrent aux visiteurs une perspective unique sur la faune et la flore qui les entourent. Si vous possédez votre propre matériel, vous pouvez utiliser votre drone dans certains parcs, avec une autorisation des autorités.
Surveillance grâce au tracking GPS et aux puces RFID
Dans plusieurs parcs nationaux d’Afrique, les animaux sauvages sont équipés de bagues, de colliers GPS ou de puces RFID. Leur identification est souvent réalisée lors de soins nécessaires et résulte d’un long travail de sécurisation des mammifères et des oiseaux. Chaque pose de bague, de puce ou de collier est aussi l’occasion de récolter des échantillons ADN.
Les associations de défense des animaux telles que WWF confirment que le marquage des animaux sauvages est désormais une action de protection forte, même s’il implique une anesthésie. Ces puces et balises permettent ensuite de réaliser un suivi continu de leurs déplacements au sein du parc ou plus loin. L’entreprise Vigilife a par exemple
Pendant la grande migration, les animaux qui vivent dans le Masaï Mara parcourent des centaines de kilomètres et traversent même la frontière qui sépare la Tanzanie du Kenya. Les nombreux travaux d’observation des scientifiques, associés aux données récoltées grâce aux puces, bagues ou colliers de géolocalisation, ont permis de dessiner précisément leur incroyable trajet.
Entre 2016 et 2018, une centaine d’éléphants du parc national de Nyerere a été équipée de colliers GPS. Le marquage de ces pachydermes a permis aux chercheurs et aux gardiens des parcs traversés de collecter des données sur le comportement et la santé des éléphants, de les protéger du braconnage et d’émettre des alertes lorsqu’ils se rapprochent trop des villages habités.
Vigilife et l’ADN environnemental
Un observatoire du Vivant est actuellement en cours sur l’ensemble du globe, sous le nom de Vigilife. Il s’agit d’une alliance internationale de partenaires publics et privés qui tient un inventaire de la faune et de la flore du globe à partir d’analyse d’échantillons de nature et de traces ADN.
Cette technique incroyable permet de cartographier la biodiversité marine ou terrestre, sans la déranger, afin de savoir exactement quel animal est présent dans quelle partie du monde. Dans les parcs et réserves qui accueillent des safaris, cette technique permettra de surveiller les populations d’animaux en voie de disparition et même de retrouver la trace d’espèces que l’on pensait éteintes.
La technologie au service des observations de safari
La majorité des innovations réalisées dans l’univers des safaris permettent de situer des animaux ou de parvenir à mieux les observer. Vous pouvez par exemple choisir de louer dans les plus grands parcs d’Afrique des véhicules aux nombreuses options.
Optez pour un 4x4 de safari équipé des toutes dernières technologies. Projecteurs LED très longue portée, capteurs infrarouges et dispositifs de vision nocturne… L’innovation est au service des observations pour les voyageurs. Vous parvenez à mieux situer les animaux et à les épier, même de nuit.
Les améliorations sont aussi constantes dans l’univers des systèmes de communication. Dans les parcs d’Afrique, les visiteurs n’ont souvent accès à aucun réseau mobile et ne peuvent pas se connecter pour rechercher des informations précises.
Les systèmes de communication GPS sont désormais courants, utilisés par les guides pour communiquer les uns avec les autres, et de plus en plus mis à disposition des voyageurs. Ils sont aussi un gage de sécurité en cas de problème.
Les progrès constants du monde de l’image
Les avancées technologiques dans les domaines de la photographie et de la vidéo sont constantes. Elles aident les amateurs de safari à réaliser des clichés exceptionnels, à l’image de la nature qui les entoure.
Les appareils photo numériques offrent des qualités d’images incroyables, même à petit prix, avec des modes de vision nocturne, des palettes de couleurs très larges et des définitions saisissantes. Ils peuvent être légers et très puissants ou installés sur des trépieds pour des séances photo plus longues.
Les caméras numériques nouvelle génération peuvent aussi enregistrer des vidéos de grande qualité, proches de ce que l’œil humain peut observer. Les zooms ne cessent de s’améliorer, avec des corrections d’image automatique (luminosité, portraits, macro, mouvements…) qui subliment tous les films.
Dès leur retour, les voyageurs, amateurs de photographie ou de vidéo, peuvent ainsi documenter leur expérience de safari avec des images en haute définition. Même si vous n’êtes pas un grand photographe, vous pourrez réaliser des clichés marquants de votre séjour et les imprimer pour les conserver.
Des applications mobiles et guides de safari virtuels
L’innovation au service des séjours de safari, c’est aussi la multiplication des nouveaux outils digitaux pour améliorer l’expérience des voyageurs. Les plus grands parcs nationaux d’Afrique sont déjà en train de plancher sur des applications mobiles spécifiques aux safaris, capables d’offrir aux visiteurs des informations en temps réel sur la faune, les itinéraires, les conditions météorologiques…
Comme l’a fait le zoo de Thoiry en France, les parcs tentent de développer des applications avec cartes interactives, fiches des animaux, guidage vers les points d’intérêt… Actuellement, seules des applications de reconnaissance des animaux existent, et même si elles portent le nom de certains parcs (comme « Kruger Fieldapp »), elles appartiennent à des entreprises privées.
À terme, les applications devraient proposer des itinéraires de safari entièrement guidés. Elles utiliseront la réalité augmentée pour indiquer le bon chemin aux voyageurs, les données de localisation du parc pour situer les différents animaux et l’intelligence artificielle (I.A.) pour identifier précisément la flore et la flore.
Safaris en réalité virtuelle, bientôt disponibles !
Certains parcs nationaux d’Afrique songent aussi à adopter la réalité virtuelle pour offrir des expériences immersives à leurs visiteurs du monde entier. Toutes les personnes qui ne peuvent pas se rendre dans les parcs et réserves de Tanzanie, du Kenya, de Namibie ou d’Afrique du Sud pourraient tout de même vivre une plongée grandeur nature dans la faune sauvage.
Grâce à un casque de VR (réalité virtuelle), confortablement installé dans une salle d’arcade, les utilisateurs pourront bientôt visiter les parcs nationaux à pied comme s’ils y étaient. Ils parviendront à approcher les animaux en toute sécurité. En amont de ce projet, de nombreuses vidéos volumétriques doivent être réalisées par les équipes des parcs… C’est un travail très long qui demande un investissement financier colossal.
La réalité virtuelle pourrait élargir l’accès des safaris à toutes les personnes intéressées, quels que soient leurs moyens financiers, avec une émission carbone presque neutre en comparaison avec un tel voyage. Les safaris en VR permettraient aussi de sensibiliser le grand public et les autorités aux problématiques de conservation de la faune et de la flore sauvages.
La présence des safaris sur le net
Internet et les réseaux sociaux sont certainement les plus grandes innovations des 15 dernières années, avec un impact important sur les safaris. Les parcs nationaux et réserves ont tous créé des sites web et des pages sur les plus grands réseaux (Facebook, Instagram, X, Twitch…). Ils les utilisent comme des vitrines mondiales.
Les gouvernements des différents pays d’Afrique ont tenté de créer rapidement des pages internet dédiées aux safaris dans leurs parcs et réserves, avec plus ou moins de succès. Elles contiennent des plans, des informations pratiques sur l’accès, la faune, la flore et des conseils pour les voyageurs. Réaliser un safari aujourd’hui n’a donc plus rien à voir avec la part d’aventure que cela induisait avant les années 2000, grâce à internet.
Ces nouveaux médias en accès libre jouent un rôle crucial dans l’univers des safaris car ils permettent aux visiteurs de partager leurs expériences, photos et vidéos et témoignages. C’est un avantage commercial gratuit pour les parcs et joue aussi un rôle majeur dans la sensibilisation du public à la préservation de la faune et de l'environnement. La traduction des sites et profils sur les réseaux sociaux reste la seule ombre au tableau mais elle devrait être aussi bientôt solutionnée par l’I.A.